In extenso, l’hommage de France Inter. Haut en couleur. C’est ce qui caractérisait le mieux les rôles comiques de Jean-Pierre Marielle. Mais cela ne doit pas éclipser la profondeur de certaines de ses compositions dans des rôles dramatiques. Et puis il y a cette voix, chaude et caverneuse, qui depuis des décennies a fait le bonheur des imitateurs.
Lycéen il connaît ses premières expériences d’acteurs et monte des pièces de Tchekov avec ses camarades. Il se destine à des études littéraires mais un professeur l’encourage à devenir comédien. Il entre au Conservatoire national à Paris où il se lie d’amitié avec Jean Rochefort et Jean-Paul Belmondo ; il en sort avec le second prix de comédie, en 1954.
Il joue ses premiers rôles avec la compagnie Grenier-Hussenot dans des pièces d’Harold Pinter et fait quelques apparitions sur grand écran à la fin des années 50, mais, déçu, il se tourne un moment vers le cabaret.
Dans les années 60 il obtient des rôles plus consistants au cinéma comme dans : Faites sauter la banque (1963), de Jean Girault avec Louis de Funès; Week-end à Zuydcoote (1964), de Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo ou Le diable par la queue (1969), de Philippe de Broca.
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